« Conter par le menu une excursion, deux ans après l’avoir faite et quand on n’en a rapporté que des notes succinctes, serait bien hasardeux. Les impressions reçues en cours de route, du nuage qui passe, des rencontres fortuites se sont évanouies ; mais les grandes lignes du voyage sont demeurées et se détachent de mes souvenirs aussi nettes que le lendemain de notre retour »
polymultipliée
Articles
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5 jours en Montagne (1909)
1er mai 2022, par velovi -
Une bonne journée (1899)
3 mars 2024, par velovi« Ce sont là malheureusement des promenades qui vous mettent en appétit et à peine a-t-on fini qu’on voudrait recommencer, tant il est agréable de se rincer l’œil, pour parler l’argot moderne, dans des kilomètres et des kilomètres de paysages incessamment variés qui par la multiplicité des images, tantôt nettes, tantôt indécises et des souvenirs qu’on en conserve, vous laissent l’impression qu’on a voyagé dans le rêve et traversé l’infini. »
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Quand Vélocio se rend au concours de frein avec un système a.b.s
18 avril 2024, par veloviDans le récit « Çà et là » et dans l’article « Autour du Concours de frein » de 1901, Vélocio nous décrit en détail son vélo et son système de frein anti-panache. Sur la route, il fait le 15 août une pause à Châtillon de Michaille, chez la famille Juillard. Le docteur Juillard a pris en photo sa machine et lui, ensemble et séparément, juste avant son départ à 5 heures moins le quart de l’après-midi. La première photo conservée au musée d’art et d’industrie est reproduite dans la (…)
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La randonneuse (1910)
1er juin 2018, par velovi« Comme son nom l’indique, cette bicyclette sera la monture, par excellence, des randonneurs de l’École Stéphanoise, et permettra, à tout cycliste capable de rester vingt-quatre heures en selle, d’aller de Saint-Étienne à Nice en sa journée, donc de faire une moyenne horaire de 20 à 21 km., arrêts compris, toujours sans fatigue anormale. »
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ÉPILOGUONS (1897)
22 mai 2024, par velovi« Je n’ai pas, ce mois-ci, d’expériences à conter, bien que j’ai essayé, le 15 août, d’en placer une autre, et une bonne, à l’actif des machines à multiples développements, en allant de Lyon au Col du Lautaret. Malheureusement, ce jour-là, la guigne m’a poursuivi et, comme disait un Alsacien de mes amis, tous mes brochets ont été détruits »
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Dio-Biding
28 mai 2024, par veloviTricycle
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Cure de printemps (1910)
1er mai 2024, par velovi« Pendant que je déjeunais en plein air, un curieux, que l’on me dit plus tard être le coureur Petit-Breton, vint examiner d’assez près ma machine dont les trois chaînes sans doute l’intriguaient ; je regrette qu’il ne m’ait pas été présenté, j’aurais ainsi recueilli son opinion sur les chances des monos contre les polys dans l’étape Luchon-Bayonne et j’aurais tâché de savoir avec quel ou quels développements il comptait faire cette étape. »
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Confirmation d’une expérience (1899)
23 janvier 2021, par velovi« Tout d’abord il ne faudrait pas croire que j’ai marché tête baissée comme un recordman, sans rien voir du paysage et indifférent au spectacle de la nature ; j’ai simplement voyagé en touriste pressé et je me suis appliqué à varier mon itinéraire afin de voir le plus de sites possible. »
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Le routier type en 1895
1er décembre 2024, par velovi[Extrait, fin d’article]
Quelle multiplication convient-il de substituer à celle de 1.5 généralement, je ne dirai pas adoptée par les touristes, mais imposée par les fabricants ?
Suivez mon raisonnement : vous le modifierez suivant votre goût.
La bicyclette est pour moi un moyen commode de prendre de l’exercice quand il ne pleut pas, quand les routes sont sèches, quand la chaleur ou le froid ne sont pas excessifs.
Elle me sert également à visiter, dans des voyages de grande (…) -
Plaidoyer en faveur du pédalage horizontal (1935)
26 janvier 2024, par velovi.
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« La montée du col du Rousset (1.235 mètres), facile et ombragée partiellement, révèle cependant maints éclopés. Tunnel superbe et bien éclairé, de 500 mètres de long, à la sortie duquel se déploie un formidable limaçon (voyez Michelin 77). Glissade vertigineuse et parfumée de lavande vers Die. A l’entrée de cette ville, Martin et Pitard qui repartent, nous rappellent que l’heure est propice à un déjeuner réconfortant. Nous sacrifions à cette opération 25 minutes, que la clairette de Die nous aidera à récupérer. Cette clairette de Die, je vous la recommande, elle seule justifie le relais.... »