« C’est à M. Perrache, ex-capitaine d’artillerie, alias l’homme de la Montagne, que nous devons la nouvelle théorie du rétropédalage. »
Entre 1900 et 1914
Articles
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Le rétropédalage (Avril 1903)
23 décembre 2017, par velovi -
ILS Y VIENNENT (Juillet 1911)
3 juillet 2017, par velovi« Des flots d’encre avaient coulé, avant la course, pour savoir si le changement de vitesse s’imposait sur les machines de course. »
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Plaine ou montagne ? (1900)
6 mars 2020, par velovi« À vrai dire, c’est un plaisir d’une qualité différente et qui ne peut faire oublier l’âpre jouissance des rampes dures enlevées à la pointe de la pédale, des cols franchis entre deux murailles de neige ; mais c’est une joie tout de même que de se démontrer par le fait, qu’on est libre, indépendant, capable de se transporter en quelques heures, par le seul jeu de ses muscles, par sa propre force physique, à des centaines de kilomètres. »
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L’école stéphanoise (1901)
14 avril 2022, par velovi« Je veux mettre les plus beaux voyages à la portée des plus modestes bourses sans qu’on soit cependant forcé de s’enrôler dans une agence Cook quelconque. »
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Randonnées de pleine lune
3 février 2019, par velovi« Nous trouvâmes pendant la descente des passages de boue tellement grasse qu’à trois reprises nous fûmes obligés de mettre pied à terre pour dégager nos roues qui ne pouvaient plus tourner, un vrai mastic. Au fur et à mesure que nous descendions, le ciel se découvrait, mais le vend du nord devenait plus fort aussi et nous eûmes à lutter contre lui tout le jour, ainsi que nous avions la veille lutté contre le vent du midi. »
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Les enseignements du Tour de France (septembre 1911)
25 juin 2018, par velovi« Ce qui nous intéresserait dans cette épreuve gigantesque, ce sont les machines qui y figurent, la façon dont elles se comportent, leur résistance, leur rendement, la part pour laquelle elles entrent dans le succès de ceux qui les montent. Or, des machines on ne nous dit rien ou presque rien, tandis que des hommes qui s’en servent, les organisateurs du Tour de France ne nous laissent rien ignorer. »
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Dans le Cantal (1911)
28 mars 2022, par velovi« Nous allons rarement de ce côté, attirés comme nous le sommes par le voisinage des Alpes et nous avons tort ; le Massif central n’a rien de banal et les sites les plus divers s’y succèdent peut-être plus rapidement que dans les Alpes. »
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L’école stephanoise (1906)
26 novembre 2017, par velovi« si nous devions suivre le même itinéraire pendant huit jours par tous les temps, par monts et par vaux, peut-être bien le confortable que j’ai finirait-il par avoir raison du rendement supérieur dont tu es si fier. »
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Les étapes de 40 heures (1911)
14 décembre 2018, par velovi« Il nous reste à démontrer que cette même bicyclette polymultipliée ne fatigue point son homme, qu’elle n’exige que des efforts modérés, très modérés, qu’on ne peut l’accuser d’être une cause de surmenage, d’éreintement. Trop de gens sont portés à le croire, qui ne jugent que d’après les résultats des grandes courses sur route, dont le compte-rendu n’est que le martyrologue des trois-quarts des concurrents tombés d’épuisement sur le bord de la route. »
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Dans le Vercors (1901)
14 avril 2021, par velovi« À l’entrée du tunnel, je reste ébahie de la profondeur de ce trou noir, 800 mètres, dit-on. Deux quinquets fumeux ont la prétention de l’éclairer, mais n’empêchent pas qu’il y fait noir comme dans un trou de mine. On se dirige à tâtons, avec force appels et cris de ralliement. Un des Messieurs que nous avons rencontrés est enlevé comme une plume par des bras inconnus et échappe ainsi à l’accolade intempestive d’un cheval venant en sens inverse.
Enfin, on retrouve la lumière et les yeux restent éblouis. C’est devant nous, à l’infini, un enchevêtrement grandiose de sommets, de vallées, de rivières, de fleuves peut-être, mais qui, sur cet immense tableau, semblent tracés avec un pinceau de la finesse d’un cheveu. D’un promontoire de rochers, voisin du tunnel, on découvre 17 départements nous affirme l’aimable conducteur de ma bicyclette. Pendant que nous admirons ce merveilleux panorama, des flots de clairette circulent et après un dernier toast, l’heure nous pressant, nous nous séparons des courtois técéfistes que le hasard nous a donnés un instant comme compagnons de route. »