« Nous voici au col. Savez-vous bien ce qui vous attend maintenant ? 17 kilomètres de descente dure continue : pente générale 6,5 %. Comment allez-vous avaler ce gros morceau ?
Hélas ! vous n’avez qu’un frein et il est à contre-pédale. Il vous faut donc, à tout prix, pour l’actionner en permanence, vous condamner a l’immobilité la plus complète pendant près d’une heure entière. »
polymultipliée
Articles
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La machine à pleurésie (1900)
9 janvier 2022, par velovi -
Le Cycliste et l’Œuvre de Vélocio (1936)
27 juillet 2022, par velovi« Durant quarante-quatre années, sous la plume de son fondateur, le « Cycliste » n’a cessé de mettre en valeur les bienfaits du Cyclotourisme, les joies immenses que la « Petite Reine » nous permet de goûter en communion avec la nature et surtout de préciser combien ils sont accessibles à tous et à toutes, humbles ou puissants.
Le « Cycliste », c’est l’historique du Cyclotourisme en France ; c’est aussi l’apostolat de Velocio. » -
De Saint-Étienne à Cannes et retour par les Maures et l’Estérel (1900)
14 septembre 2022, par velovi« Pour un beau voyage, c’est un beau voyage que nous avons fait là pendant les fêtes de Pâques, et les quatre jours que nous y consacrâmes ne pouvaient certes pas être mieux employés. »
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Un Touriste (mai 1900)
25 août 2022, par velovi« — Je me contente dans un voyage de 8 à 10 jours d’une moyenne de 120 kilomètres qui ne me coûtent aucun effort. Exceptionnellement je puis pour une excursion d’un jour aller jusqu’à 180 kilomètres, mais c’est déjà excessif et je ne pourrais recommencer le lendemain sans fatigue. »
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COMMENTAIRES DU REGLEMENT du Concours de Bicyclettes de Tourisme (1902)
25 octobre 2017, par velovi« Notre concours est uniquement un concours de bicyclettes ; ce n’est, en aucune façon, une épreuve de vitesse ou d’endurance pour cyclistes ; il n’a aucun caractère sportif. L’épreuve sur route n’a qu’un but : faire travailler les machines dans les conditions les plus variées et les plus dures possibles, dans le temps limité dont la commission disposait »
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Mon 14 juillet (1923)
14 juillet 2023, par veloviMon 14 juillet, Vélocio, Le Cycliste, Sept.-Oct. 1923, p.89-92, Archives départementales de la Loire cote IJ871/4
Pour cette fois, je l’avoue, le soleil et le siroco ont eu raison de ma ténacité et j’ai dû m’arrêter à 18 heures, ayant déjà tourné le dos au but que je m’étais proposé. N’avais-je pas formé le projet présomptueux d’aller, le 14 juillet, coucher à Embrun, pour, le lendemain, passer de bonne heure le Lautaret et redescendre ensuite à Grenoble d’où quelque train de nuit m’aurait rapatrié ! Ce (...) -
Randonnée pascale 1911
3 mars, par velovi« Ces longues randonnées ne sont pas seulement agréables, elles sont utiles. Elles démontrent la supériorité de la bicyclette, en tant que moyen de transport individuel sur tous les autres modes de locomotion. Elles démontrent aussi, la supériorité du moteur humain sur tous les autres moteurs. Quel est, en effet, celui capable de vous transporter pendant 600 km, pour trois ou quatre francs [...] »
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Une « 12 VITESSES » en marche (1906)
30 avril 2019, par velovi« On ne peut vraiment plus dire que le cyclotourisme se meurt, et l’aimable conteur que fut, pour les lecteurs du « Cycliste », que sera encore je l’espère M. d’Espinassous, ne pourrait plus traverser nos grands bois sans voir l’ombre d’un cyclotouriste, comme il s’en plaignit il y a quelques années. »
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En Diois et en Dévoluy (mai 1904)
23 septembre 2022, par velovi« L’un d’eux, suivi de son chien, à l’œil vif et intelligent, attentif au moindre signe, me fraye un passage dans cette cohue qui se referme aussitôt derrière moi. Nous sommes à l’époque où les troupeaux du midi remontent vers les hauts plateaux où ils vont passer tout l’été à la belle étoile. »
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SAINT-ÉTIENNE, GRENOBLE, GAP, BRIANÇON, CHAMBÉRY
3 mai 2022, par velovi« J’ai toujours plein mon tiroir de projets de voyages et je choisis celui qui devait me permettre de remettre en lumière les qualités des machines à plusieurs développements. Sur mon porte-bagage arrière je fixai le paquet sous toile caoutchoutée qui me sert de valise, j’accrochai à mon guidon le sac-musette à trois compartiments où je place mes cartes, mon revolver, quelques objets de toilette, du pain et des fruits, j’accrochai au cadre sous la selle le frein à large patin de bois grâce auquel je puis faire les descentes les plus raides sans me fatiguer à contrepédaler, et j’allai dormir. »