« Pour un beau voyage, c’est un beau voyage que nous avons fait là pendant les fêtes de Pâques, et les quatre jours que nous y consacrâmes ne pouvaient certes pas être mieux employés. »
Rhône
Articles
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De Saint-Étienne à Cannes et retour par les Maures et l’Estérel (1900)
14 septembre 2022, par velovi -
Mon 14 juillet (1923)
14 juillet 2023, par veloviMon 14 juillet, Vélocio, Le Cycliste, Sept.-Oct. 1923, p.89-92, Archives départementales de la Loire cote IJ871/4
Pour cette fois, je l’avoue, le soleil et le siroco ont eu raison de ma ténacité et j’ai dû m’arrêter à 18 heures, ayant déjà tourné le dos au but que je m’étais proposé. N’avais-je pas formé le projet présomptueux d’aller, le 14 juillet, coucher à Embrun, pour, le lendemain, passer de bonne heure le Lautaret et redescendre ensuite à Grenoble d’où quelque train de nuit m’aurait rapatrié ! Ce (...) -
Randonnée pascale 1911
3 mars, par velovi« Ces longues randonnées ne sont pas seulement agréables, elles sont utiles. Elles démontrent la supériorité de la bicyclette, en tant que moyen de transport individuel sur tous les autres modes de locomotion. Elles démontrent aussi, la supériorité du moteur humain sur tous les autres moteurs. Quel est, en effet, celui capable de vous transporter pendant 600 km, pour trois ou quatre francs [...] »
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Nyctocyclades
12 octobre 2023, par velovi« D’une nuit passée sur la route, je suis toujours sorti, dès l’aube naissante, comme d’un rêve ; impression bizarre qui m’étreignait irrésistiblement... J’ai beaucoup aimé pédaler la nuit, seul ; pendant nos étapes de vingt-quatre et de quarante heures, les heures nocturnes n’étaient pas les moins agréables, surtout quand la lune voulait bien se mettre de la partie... »
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Alpes françaises (1906)
1er juillet 2017, par veloviCartes carnets H.Dolin
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Excursion de l’Ascension (1901)
27 avril 2022, par velovi« Après avoir passé la pointe de l’Espiguette, la situation s’aggrave, la mer devient de plus en plus agitée, [...] ; il faut carrément rouler dans l’eau, nous nous débarrassons de nos bas et de nos chaussures et, pantalons relevés aussi haut que possible, comme si nous allions pêcher des crevettes, nous pédalons à travers les flots qui montent souvent jusqu’aux moyeux. »
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En tandem (1916)
24 juillet 2022, par velovi« Ceux-là donc seraient à blâmer qui, de crainte qu’on ne les soupçonne de ne songer qu’à leurs plaisirs, s’abstiendraient rigoureusement de sortir à bicyclette ; une promenade à bicyclette n’a pourtant rien de plus choquant qu’une promenade à pied et pour nous tous, cyclistes et cyclettistes, elle a une influence infiniment plus bienfaisante sur la santé. »
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En Diois et en Dévoluy (mai 1904)
23 septembre 2022, par velovi« L’un d’eux, suivi de son chien, à l’œil vif et intelligent, attentif au moindre signe, me fraye un passage dans cette cohue qui se referme aussitôt derrière moi. Nous sommes à l’époque où les troupeaux du midi remontent vers les hauts plateaux où ils vont passer tout l’été à la belle étoile. »
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Meeting d’Automne 1929
20 septembre 2020, par velovi« Le col de Pavezin, belvédère merveilleux ouvert sur la vallée du Rhône toute proche et les Alpes lointaines, a offert le 29 septembre dernier, entre 9 heures et midi, un spectacle étonnant. A chaque instant, par les quatre routes qui y aboutissent, arrivaient des cyclistes, et encore des cyclistes, et toujours des cyclistes, tantôt isolés, tantôt en groupes et parfois en pelotons, précédés de fanions et accompagnés du vacarme de tous les appareils sonores imposés par le règlement. Et ces cyclistes venaient souvent de loin ; quelques-uns avaient pédalé toute la nuit, et d’autres avaient quitté Paris dès l’aube, samedi, pour être à Pavezin dimanche avant midi. Mais dans quel but, se demandent les profanes, pourquoi tant d’efforts, interrogent les autoïstes paresseux ? Je vais le leur dire. »
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Plaine ou montagne ? (1900)
6 mars 2020, par velovi« À vrai dire, c’est un plaisir d’une qualité différente et qui ne peut faire oublier l’âpre jouissance des rampes dures enlevées à la pointe de la pédale, des cols franchis entre deux murailles de neige ; mais c’est une joie tout de même que de se démontrer par le fait, qu’on est libre, indépendant, capable de se transporter en quelques heures, par le seul jeu de ses muscles, par sa propre force physique, à des centaines de kilomètres. »