« Les années 1929 et 1930 virent un véritable afflux de cyclo-montagnards vers les Alpes en général, et le Parpaillon en particulier. Un fanion spécial était même offert à qui pouvait prouver son passage ; le registre que nous avions déposé à Crévoux se couvrit d’appréciations et de signatures. On peut dire que le fanion du Parpaillon fut le précurseur des B. R. A., R. C. P. et autres brevets de montagne. Il fît beaucoup, à l’époque, pour la cause des grands Cols Alpins.
Puis l’oubli est de nouveau revenu. D’autres années passèrent encore. La route du Parpaillon a 47 ans. Dans quel état se trouve-t-elle ?
Un jour, peut-être, nous la verrons large et bonne, mais elle aura perdu sa solitude, et sur les ruines des bâtiments des chasseurs d’autrefois, s’érigeront, rouges ou vertes, les pompes de la Standard ou de la Texaco. »
Durance
Articles
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POUR LA PETITE HISTOIRE DE LA ROUTE DU PARPAILLON
10 mai 2022, par velovi -
Noël au soleil (1905)
24 décembre 2021, par velovi« J’éprouve toujours une étrange sensation à descendre la nuit dans les bois ; mon être se dédouble : une partie s’envole et plane je ne sais dans quelle région de l’au delà ; l’autre partie malheureusement, reste en équilibre très instable sur la bicyclette, somnole et risque de choir dans le fossé. »
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Excursion de Pâques (596 kilomètres) (1901)
10 avril 2023, par velovi« Inutile de conclure, n’est-ce pas, en faveur de la bicyclette, comme mode de locomotion économique et en faveur du régime végétarien comme source d’énergie et d’endurance ? »
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Mes bonnes fortunes
3 mars, par veloviJ’en suis depuis un mois, à ne plus les compter tant le hasard, Dieu favorable, s’est plu à m’en combler. Oyez plutôt : Le 14 juillet, averti du passage en Auvergne d’un groupe de cyclotouriste de l’Audax club parisien, je cours me joindre à eux, ce qui me fournit l’occasion d’une jolie randonnée de 250 km à travers des régions connus, certes, mais pas au point d’être devenue sans attrait. Je pars la veille à 15h et vais d’une traite à La Chaise-dieux. De Saint-Étienne à la Chaise-Dieu j’avais l’habitude (...)
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5 jours en Montagne (1909)
1er mai 2022, par velovi« Conter par le menu une excursion, deux ans après l’avoir faite et quand on n’en a rapporté que des notes succinctes, serait bien hasardeux. Les impressions reçues en cours de route, du nuage qui passe, des rencontres fortuites se sont évanouies ; mais les grandes lignes du voyage sont demeurées et se détachent de mes souvenirs aussi nettes que le lendemain de notre retour »
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De Die à Grenoble, par le Queyras et le Lautaret (1902)
11 septembre 2022, par velovi« Après avoir visité les sites les plus vantés des Pyrénées, j’ai voulu revoir les Alpes et comparer. »
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Saint Veran
13 décembre 2017, par velovi« Depuis Guillestre, je me sers de mon plus faible jeu de développement ; 4,75 en direct, 2,70 en rétro. »
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Le parpaillon (1903)
23 avril 2022, par velovi« j’élaborai à la hâte pour les 12, 13 et 14 juillet 1903, le programme suivant :
Départ de la gare de Givors, le 12 à l’heure pour Grenoble, Le Lautaret, Briançon et Guillestre, 255 kilomètres ; le 13, le col de Vars, La Condamine, col de Parpaillon et Embrun, peu de kilomètres ce jour-là, mais de l’élévation en masse.
Le 14, retour d’Embrun à Givors par Gap, La Croix-Haute et Grenoble (265 kilomètres). » -
Randonnée pascale (1912)
27 avril 2022, par velovi« nous répondons en criant aussi et en levant les bras. Telle est la nouvelle façon de se saluer, au passage, que la vitesse croissante des véhicules a introduite entre chauffeur, et même entre cyclistes. On pousse des cris sauvages et on agite les bras frénétiquement. Entre aviateurs, il faudra encore trouver autre chose. »
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SAINT-ÉTIENNE, GRENOBLE, GAP, BRIANÇON, CHAMBÉRY
3 mai 2022, par velovi« J’ai toujours plein mon tiroir de projets de voyages et je choisis celui qui devait me permettre de remettre en lumière les qualités des machines à plusieurs développements. Sur mon porte-bagage arrière je fixai le paquet sous toile caoutchoutée qui me sert de valise, j’accrochai à mon guidon le sac-musette à trois compartiments où je place mes cartes, mon revolver, quelques objets de toilette, du pain et des fruits, j’accrochai au cadre sous la selle le frein à large patin de bois grâce auquel je puis faire les descentes les plus raides sans me fatiguer à contrepédaler, et j’allai dormir. »
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