« Je respecte certes toutes les opinions et je reconnais qu’entre celle de Vélocio et de Siméon le Stylite il y a place pour toutes les vitesses, pour toutes les manières de penser. »
d’Espinassous
Articles
-
Tourisme d’été (1901)
6 septembre 2019, par velovi -
Le Valgaudemar (1900)
2 octobre, par veloviParu dans Le cycliste, Juin 1900, Source Archives départementales de la Loire, cote PER1328_7 En novembre dernier, j’avais voulu visiter le Valgaudemar. J’étais bien arrivé à Chauffayer, mais là une pluie fine, continue, inexorable, me força à fuir. Cet été je suis revenu dans cette vallée et, plus heureux, ai pu en voir la moitié. Parti par un fort mistral, j’ai très beau temps jusqu’à Mens. Le lendemain c’est le vent du Midi qui souffle, mais en montagne les sautes de vent sont si (…)
-
Le Col de Porte (1901)
2 octobre, par velovi« — Je vous pardonne votre interruption en faveur du mot. Je continue. Ils sont, me dis-je, à l’ombre des grands bois, sous chaque sapin brillera une bicyclette. Dans les grands bois, brillaient seules les gouttes de rosée, et à l’auberge, ils ne fourmillaient pas. En réfléchissant, je calculai qu’avec le train furibond qui caractérise les cyclistes de ce pays, ils devaient être non seulement à Bourg-Argental, mais en revenir, et je descendais avec la plus grande prudence, de crainte de collision, la longue côte. Les steppes de la Sibérie pullulent à côté. À 8 heures, j’arrivai à Bourg-Argental, et pendant que sur le devant d’un café je déjeunais, je fus fort égayé par trois cyclistes qui tournaient sur la place, se livrant à l’acrobatie ordinaire que vous savez. Inutile de dire qu’ils n’étaient pas de Saint-Étienne. Après Bourg-Argental, le désert recommença. »
-
Montagne et plaine retro et moto (1905)
5 septembre 2023, par veloviVendredi 12 août 1905 Faisons comme Mahomet, ai-je conclu : « La Montagne ne venant pas à nous, allons à la Montagne. Le T. C. F. nous y convie et nous y trouverons bien des amis. » Si les années se suivent et ne se ressemblent pas, les randonnées non plus. Aujourd’hui, c’est le convoi banal qui m’emmène au concours de bicyclettes de voyage du T. C. F. Assis dans le coin d’un wagon, je songe mélancoliquement, tandis que défilent les arbres, les villages, les rivières, les poteaux du (…)
-
De l’idée de rééditer d’Espinassous
25 août 2022, par velovi« Bien entendu, je ne réussissais pas toujours et le col de la Croix-de-Chaubouret ne fut pas pour tous le chemin de Damas des monoïstes comme l’avait qualifié notre regretté collaborateur, M. d’Espinassous, dont nous rééditerons, à la demande de plusieurs abonnés, quelques-uns des attachants récits qui suivirent sa conversion à la poly. »
-
Le Couffourenc (1903)
2 octobre, par velovi« Il y a une dizaine d’années, j’abandonnai le tourisme à pied pour les joies du cyclisme. Un habile cycliste d’Alais M. C., devenu aujourd’hui le plus intrépide des chauffeurs, guida mes premiers pas. Je montrais disait-il des dispositions étonnantes. En réalité je fus un élève pitoyable et, comme les chevaliers malheureux dans les tournois, je mordis souvent la poussière. »
-
Le Vercors, les Gorges de la Bourne, le Pas de l’Échelle
14 septembre 2019, par velovi« Le mois dernier, j’étais allé à Saint-Étienne voir le directeur du Cycliste et me rendre compte de ses machines à plusieurs multiplications.
Aimablement accompagné par lui, j’étais, sur une de ses bicyclettes, monté de Saint-Chamond à la Croix-de-Chabourey sans aucune fatigue, n’ayant même pas mis pied à terre pendant ces dix kilomètres de côte. » -
Fond-Turbat
2 octobre, par veloviParu dans Le Cycliste, Février 1901, Source Archives départementales de la Loire, cote PER1328_7 Divers incidents de route m’ayant retardé, je n’arrivai à Vif qu’à cinq heures. Il était trop tard pour songer à passer par Vizille, aussi me décidai-je à prendre le train. D’ailleurs la rampe de Laffrey est exténuante, et pour monter sur la Matheysine, la voie ferrée est préférable. La ligne de Saint-Georges de Commiers à La Mure est une des merveilles du Dauphiné ; son parcours un des (…)
-
Une « 12 VITESSES » en marche (1906)
30 avril 2019, par velovi« On ne peut vraiment plus dire que le cyclotourisme se meurt, et l’aimable conteur que fut, pour les lecteurs du « Cycliste », que sera encore je l’espère M. d’Espinassous, ne pourrait plus traverser nos grands bois sans voir l’ombre d’un cyclotouriste, comme il s’en plaignit il y a quelques années. »
-
Les Queyras
25 août 2021, par velovi« Dans les récits de voyage que publie le Cycliste, j’ai remarqué que les touristes, soit qu’ils vinssent du côté de Gap ou de Briançon brûlaient l’étape de Mont-Dauphin, sans soupçonner l’admirable excursion qui prend là son point de départ. »