« Bien entendu, je ne réussissais pas toujours et le col de la Croix-de-Chaubouret ne fut pas pour tous le chemin de Damas des monoïstes comme l’avait qualifié notre regretté collaborateur, M. d’Espinassous, dont nous rééditerons, à la demande de plusieurs abonnés, quelques-uns des attachants récits qui suivirent sa conversion à la poly. »
A. D’Espinassous
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De l’idée de rééditer d’Espinassous
25 août 2022, par velovi -
En Dévoluy (1902)
25 août 2021, par velovi« La pente est très rapide, aussi je n’hésite pas à traîner une grosse branche à la remorque.
— Vous m’apportez du bois ! me crie joyeusement le pontonnier, et il détache la branche, roule soigneusement la cordelette et me la tend. Jamais pontonnier plus prévenant. » -
Fond-Turbat
2 octobre, par veloviParu dans Le Cycliste, Février 1901, Source Archives départementales de la Loire, cote PER1328_7 Divers incidents de route m’ayant retardé, je n’arrivai à Vif qu’à cinq heures. Il était trop tard pour songer à passer par Vizille, aussi me décidai-je à prendre le train. D’ailleurs la rampe de Laffrey est exténuante, et pour monter sur la Matheysine, la voie ferrée est préférable. La ligne de Saint-Georges de Commiers à La Mure est une des merveilles du Dauphiné ; son parcours un des (…)
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Forêt de Lente (1900)
25 août 2022, par velovi« Pousser des cris d’admiration en voyant grimper une automobile n’est pas précisément dans notre caractère »
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Intres (1903)
6 septembre, par veloviParu dans Le Cycliste, Décembre 1903
À 6 heures du soir, nous échouâmes à la Voulte. Nous étions partis, un de mes amis et moi, le matin d’Avignon, comptant aller coucher aux Ollières. Âgé de 40 ans environ, de taille moyenne — avec un peu d’embonpoint — la barbe noire en pointe, le teint coloré, des yeux respirant tantôt la bonté, tantôt l’audace, s’enthousiasmant et se décourageant facilement, comme tous les méridionaux, mon ami s’était converti à la bicyclette depuis un an à peine. (…) -
La chalpe d’Arvieux (1901)
10 février 2019, par velovi« Enfin, j’ai trouvé le pays où l’on cuit le pain une fois l’an. Ma persévérance a été récompensée.
Recherche chimérique, aurait-on dit en cas d’insuccès, et les railleries.
Ainsi l’on juge. » -
La Croix-Haute (1900)
10 janvier 2020, par velovi« Il s’arrête, il marche, il vole, aspirant l’air pur à pleins poumons, respirant l’indépendance par tous les pores. Ré qué Dioù, l’orgueilleuse devise des Talleyrand-Périgord, il peut la graver sur son guidon !
Quelle jouissance infinie ne donne pas la contemplation d’un beau paysage, et que je plains l’homme dont le cœur est fermé à de telles joies. Il est passé sur la terre, l’a habitée et ne l’a pas connue. » -
La Croix-Haute (1902)
2 octobre, par velovi« Aréthuse était probablement une cyclettiste, et il est assez naturel d’admettre que le jour de la fête de Diane, ses nymphes organisaient, en son honneur, une course de bicyclettes. »
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La Grave (1901)
22 avril 2020, par velovi« À la Grave, en ce temps, on ne cuisait le pain qu’une fois l’an. Le combustible étant très rare, on utilisait pour chaque fournée toute la surface du four. Le sol était recouvert d’une couche uniforme de pâte. Une étroite bande vide, allant de la porte au bas de la voûte, la séparait en deux parties égales. »
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Le Col de Dyanne (1904)
11 mai 2022, par velovi« Je viens de faire une excursion en Auvergne : c’est une des plus belles, sans contredit, que le touriste puisse faire dans cette province. »